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POURQUOI FAIRE ? |
QUELS ANIMAUX ? |
QUEL TEST ? |
ORGANISME CENTRALISATEUR |
La MISE en UVRE |
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Les connaissances
épidémiologiques de l'ESB sont insuffisantes au seul
regard des cas CLINIQUES
Avant de devenir "Folle" (c'est à dire avant que tout signe
clinique ne soit visible) la future "Vache Folle" héberge dans
son système nerveux une quantité d'ATNC (prion)
détectable après la mort. La connaissance de la
prévalence de ces vaches "SUBCLINIQUES" permettra de mieux
connaître la prévalence de la maladie. Cette
étude devrait permettre de connaître l'efficacité
des mesures déjà mises en uvre pour
protéger le consommateur et d'en décider de nouvelles
si nécessaire.
Les analyses "classiques" (" Western - blot " et examen histologique du cerveau) ne peuvent pas être utilisées à grande échelle. Les tests "rapides" sont essentiels pour toute étude scientifique sur un grand nombre d'animaux . Si les résultats sont fiables ils pourront plus tard être utiliser plus ou moins systématiquement afin de "certifier" de la qualité des productions animales .
3/ Constituer une Banque de Prélèvements
Les scientifiques pourront les réexaminer en fonction de nouvelles méthodes d'analyse par exemple.
Le programme a porté sur 56 000 bovins âgés de plus de 24 mois.
Animaux morts dans des exploitations
Animaux malades qui ont dû être euthanasiés
Animaux accidentés abattus en urgence
Animaux présentant des symptômes comportementaux ou
neurologiques.
La Région "Grand - Ouest" de la
France (66% du cheptel total Français) est principalement
concernée
car 75% des cas Cliniques d'ESB y ont été
diagnostiqués .47 000 tests ont été
effectués ( les 9 000 autres tests ont été
réalisés dans les autres départements
).
A TITRE INDICATIF :
Nombre d'élevages de bovins en France
: un peu plus de 328 000 élevages de bovins (chiffres 1999),
dont 31 000 en Basse Normandie, 37 100 en Bretagne et 33 000 en Pays
de Loire.
Nombre de bovins de plus de 2 ans morts à la ferme en France :
170 000 ENVIRON
Nombre de bovins abattus en urgence en France : environ 70 000 pour
cause d'accident ou de maladie
MAIS un futur arrêté ministériel doit Interdire
l'abattage d'urgence pour MALADIE
- Ce test a déjà été utilisé à grande échelle dans les conditions du terrain,dans le cadre du programme UP 99 en Suisse.
Mai l'AFSSA a procédé, dans le cadre de protocoles scientifiques spécifiques, à l'intercomparaison des 3 tests disponibles à ce jour et a constitué une banque de prélèvements permettant des travaux de validation complémentaires.
Présidé par le Professeur Marc Girard, Directeur du Centre européen de recherches en virologie et Immunologie (CERVI) de Lyon et réunissant 8 personnalités scientifiques, le CSS est chargé de valider les conditions de réalisation du protocole, de veiller à son bon déroulement et de valider ses résultats.
-Tout éleveur constatant le décès d'un bovin de plus de deux ans doit avertir son Vétérinaire sanitaire qui se rendra sur place et rédigera une information accompagnant le corps au clos d'équarrissage.
-Le vétérinaire devant pratiquer l'euthanasie d'un animal malade de plus de deux ans à la ferme doit rédiger une information accompagnant le corps au clos d'équarrissage.
-Les prélèvements sont effectués par des Vétérinaires soit à l'équarrissage soit à l'abattoir.
-Les analyses (test Prionics) sont réalisés dans les Laboratoire Vétérinaires départementaux (1 par région).
-En cas de résultat positif les échantillons sont envoyés à l'AFSSA pour confirmation par Western - blot classique.
> Les échantillons présentant un résultat négatif au test rapide :
- n'entraînent pas d'action sanitaire sur le cheptel d'origine
- la carcasse consignée (lors de l'abattage d'urgence) est livrée à la consommation (sous réserve des autres éléments de l'inspection sanitaire) à l'exception de la tête, des viscères et du sang qui ne peuvent pas être conservés pendant ce délai.
- les échantillons sont conservés en laboratoire de référence dans une "banque de prélèvements" où ils pourront être exploités pour des études complémentaires.
> Les échantillons présentant un résultat positif au test rapide :
Le bovin concerné est suspect, sa carcasse réduite en farine et INCINÉRÉE, SON (ou ses) EXPLOITATION D'ORIGINE EST MISE SOUS SURVEILLANCE
L'AFSSA Lyon réalise sur l'échantillon le test officiel de confirmation (Western - blot)
Si le test en référence est POSITIF, le (ou les) cheptel EST DÉCLARÉ INFECTÉ et détruits dans les mêmes conditions que lors de cas CLINIQUES.
Si le test en référence est négatif, UN PROTOCOLE SPÉCIFIQUE DE MISE SOUS SURVEILLANCE DU (ou des) CHEPTEL D'ORIGINE EST MIS EN PLACE.(Achat du cheptel par l'état )
15000 tests dans le GRAND - OUEST de la France réalisés entre le 7 Août et le 24 Octobre (Animaux de plus de deux ans, morts, euthanasiés ou abattus d'urgence)
Résultats selon type de mort : Nb d'animaux testés Nb de tests Positifs Prévalence (/1000) Cette première "photographie" montre une
prévalence plus importante sur les animaux
EUTHANASIÉS ou ABATTUS D'URGENCE , donc sur des
animaux vus (MALADES ou ACCIDENTÉS) par un
Vétérinaire. Le vétérinaire
chargé de l'euthanasie ou de l'examen ante - mortem
de l'animal accidenté n'avait pu rapporter
l'état de l'animal à l'ESB....
4 hypothèses à cette "défaillance" du
système d'épidémiosurveillance:
--Insuffisance de diagnostic du Vétérinaire
(manque de formation, défaut d'examen)
--Animal en phase terminale de la maladie, non
présenté au vétérinaire
antérieurement (les signes de suspicion on
disparus)
--L'éleveur n'a pas su (ou pas voulu) renseigner le
vétérinaire sur les signes
commémoratifs permettant la suspicion
--L'animal était en fait ASYMPTOMATIQUE (sans signe
clinique de suspicion) avant la maladie ou l'accident.
Résultats selon date de naissance :
L'animal né en 1998 et
confirmé POSITIF par tous les tests SERAIT un SUPER -
NAÏF ( né après 07/1996). L'AFSSA est en
train de faire des recherches poussées car il a
été démontré que le taureau
d'insémination supposé de cet animal NE
POUVAIT PAS être son père
génétique .... L'AFSSA a finalement
considéré ce cas comme NON CONFORME en Janvier
2001 Le graphique montre une
prévalence très nette des animaux nés
en 1995,1994 et 1993, semblable au graphique des cas
détectés dans le cadre du réseau
d'épidémiosurveillance.
Il apparaît par ailleurs une
différence dans le taux de
prévalence observé suivant les régions
d'origine des animaux. Ainsi, le taux de
prévalence est comparable en
Bretagne
(2 ) et en
Pays de
Loire (2
), celui de la
Basse-Normandie
étant significativement inférieur
(0,6 ).
Un des éléments de compréhension de ces
différences est fourni par l'analyse des
enquêtes rétrospectives. Une
partie des bovins des catégories abattages d'urgence
et euthanasie n'auraient pas dû
être inclus dans l'étude, mais faire l'objet
d'une suspicion d'ESB l'enquête démontrant
qu'ils avaient présenté en fait des signes
cliniques d'ESB. Ainsi, on peut considérer
qu'environ un quart des animaux pour
lesquels on dispose de l'enquête
auraient dû faire l'objet d'une
suspicion d'ESB. Aussi peut on considérer que
les taux d'atteinte pour les catégories euthanasie et
abattage d'urgence sont surestimés par rapport
à ce qu'ils auraient dû être si les
critères d'inclusion dans le programme avaient
été respectés à la lettre.
On constate un taux
d'atteinte significativement plus élevé pour
les cohortes 1993, 1994 et 1995, avec respectivement 3,3
, 7,1 et 3,2 , du même ordre de
grandeur que ceux observés lors de l'analyse
intermédiaire.
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